BONNES RAISONS: juin 2011

jeudi 30 juin 2011

I BE BACK

Je reviendrai ! Vous comprendrez pourquoi j'ai tant envie de revenir ..... no comments.

Dans un jardin extraordinaire -

Un escalier magique -

Des fleurs et des pierres -

Un petit air italien -

A Nice ou Vintimille ?

samedi 25 juin 2011

Christiane Desroches Noblecourt décédée la veille à l’âge de 97 ans. On la considère comme « la grande dame du Nil », digne héritière de Champollion.
Elle fut la première femme égyptologue à une époque où cette science naissante était l'apanage des hommes.

Madame Desroches-Noblecourt -

LA VIE EN COULEUR

Nous vivons dans le bruit et la couleur. Si vous allez dans cette galerie marchande voici ce que vous pourrez y voir : beaucoup de couleur.

Déco mobile -

mardi 21 juin 2011

LES BONNES IDEES DE RICHARD

Pourquoi "les bonnes idées de Richard" simplement parceque avec un humour comme le sien, il me donne parfois des idées pour alimenter mes blogs. Merci Richard.
Son blog est a voir sans modération: http://richardmoisan.blogspot.com/
C'est vrai que le costume régional finalement a peut-être encore un certain charme !

Costume normand -

samedi 18 juin 2011

LES VIKINGS LA NORMANDIE 1100 ANS D' HISTOIRE

ROLLON JARL DES NORMANDS OU 1100 ANS D' HISTOIRE :

Considéré par les historiens comme le premier duc de Normandie et le fondateur du duché normand, ROLLON ne porte pourtant pas le titre de duc de Normandie mais seulement celui de jarl des Normands, l'équivalent du français prince, chef viking.
Il restaure la paix et la sécurité en Normandie.
L'installation de Rollon à Rouen n’inaugure pas la colonisation scandinave dans l’actuelle Normandie. Elle la renforce.

Gisant de ROLLON dans la cathédrale de Rouen -

Statue de Rollon à Rouen -

Médaille de bronze créée à l'occasion du millénaire Normand en 1911 -
Photo de Monique DEPORTE copyright -

A l'occasion du millénaire Normand en 1911, médaille de bronze.
Photo de Monique DEPORTE copyright -

dimanche 12 juin 2011

PROMENADE LOINTAINE

Il y a une chanson qui dit : "le dimanche les enfants s'ennuient"..... lorsqu'il fait mauvais comme aujourd'hui, la pluie tant souhaitée tombe et le ciel est gris, je suis comme un enfant et je m'évade avec "Google Earth" en faisant une promenade lointaine dans une ville que j'ai particulièrement aimée : Chicago.

Vue du "loop" en bâteau -

Promenade dans Chicago -

vendredi 10 juin 2011

THE ROSE

"THE ROSE", la chanson, vous connaissez ? http://deuxnotes.blogspot.com/

The rose -

dimanche 5 juin 2011

CUEILLETTE DU JARDIN

Le printemps et l'été sont de bien belles saisons pour les floraisons qu'elles nous apportent. Mon jardin, c'est un balcon, (heureusement car je n'ai pas beaucoup la main verte) mais j'ai la grande chance d'avoir des amis qui eux possèdent un très grand jardin dans lequel des fleurs poussent à profusion. A chacune de mes visites, au retour, je reviens avec un bouquet de roses.Maintenant, il y a des pivoines, des roses, des dalhias, et des glaïeuls qui comment à sortir de terre.

Bouquet du jardin -

Le jardin en avril -

Roses en bouquet -

PAROLES DU DALAI LAMA

On lui a demandé
« qu’est-ce qui vous surprend le plus dans l’humanité ? »

il a répondu :

« les hommes parce qu’ils perdent la santé pour accumuler de l’argent , ensuite ils perdent de l’argent pour retrouver la santé.
Et à penser anxieusement au futur ils oublient le présent de telle sorte qu’ils finissent par non vivre ni le présent ni le futur.
Ils vivent comme si ils n’allaient jamais mourir…………….
……………….et meurent comme si ils n’avaient jamais vécu. »

EXTRAITS DE POESIE

Mais de tous ces accents dont le bord vous salue,
Aucun n'est aussi doux, sur la terre ou les mers
Que le son caressant d'une voix inconnue,
Qui récite au poète un refrain de ses vers.

Alphonse de LAMARTINE

Le poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géants l'empêchent de marcher.

Charles BAUDELAIRE
Les fleurs du mal.

Poésie ! ô trésor ! perle de la pensée !
Les tumultes du coeur comme ceux de la mer,
Ne sauraient empêcher ta robe nuancée
D'amasser les couleurs qui doivent te former

Alfred de VIGNY
Les destinées.

Si les vers ont été l'abus de ma jeunesse,
Les vers seront aussi l'appui de ma vieillesse;
S'ils furent ma folie, ils seront ma raison.

Joachim du BELLAY
Les regrets

Sauter, danser, faire les tours
Et boire vin blanc et vermeil,
Et ne rien faire tous les jours
Que compter écus au soleil.

François RABELAIS
Pantagruel

Lorsque l'enfant parait, le cercle de famille
Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.

Victor HUGO
Les feuilles d'automne.

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au-dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et, quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Victor HUGO
3 septembre 1847 (Les Contemplations).

CHANT D'AUTOMNE

I
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.
Tout l'hiver va rentrer dans mon être : colère,
Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.
J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ;
L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.
Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
Sous les coups du bélier infatigable et lourd.
Il me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui ? - C'était hier l'été ; voici l'automne !
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.

II
J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre,
Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer,
Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre,
Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.
Et pourtant aimez-moi, tendre coeur ! soyez mère,
Même pour un ingrat, même pour un méchant ;
Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère
D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.
Courte tâche ! La tombe attend ; elle est avide !
Ah ! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,
De l'arrière-saison le rayon jaune et doux !

Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

MIGNONNE ALLONS VOIR

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vêprée,
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.

Las ! Voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las ! Ses beautés laissé choir !
Ô vraiment marâtre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté.

Pierre de RONSARD.