En 1985, un ingénieur agronome, Adrien Roucolle, décide de relancer la culture de la violette à Toulouse pour éviter l'extinction de la variété. Un conservatoire des plantes est mis en place pour sa sauvegarde. En 1992, la culture in vitro de la violette est possible et permet de produire les plants de violette exploités aujourd'hui par une dizaine de producteurs.
En 1993 se crée alors une association "Terre de Violettes" ; elle regroupe à la fois les industriels qui produisent parfum, liqueurs et violettes cristallisées, les producteurs et les passionnés. Pour redynamiser et moderniser l'image de la fleur, Terre de Violettes agit comme "agence de communication", elle intervient auprès des médias et lance la Fête de la Violette ; grâce à son travail, on parle de la violette de Toulouse sur les grandes chaînes de télévision, dans les journaux en France et à l'étranger, elle intervient lors des demandes de création de Conservatoire National de la Violette auprès de la ville de Toulouse. Terre de Violettes poursuit son action jusqu'en 2003, date à laquelle la ville de Toulouse organise officiellement la Fête de la Violette.
L'activité de cette association semble être à l'origine du lien que l'on fait aujourd'hui entre la violette et Toulouse. En effet, cette fleur et sa culture sont connus depuis la plus haute antiquité, et il a existé dans la deuxième moitié du XIXe et la première moitié du XXe siècle de nombreuses autres grandes régions de production à Hyères, à Grasse, sur la Côte d’Azur, ainsi qu'en Italie, en Allemagne, en Autriche-Hongrie, en Algérie, car la fleur était très à la mode pour son utilisation en ornement et en parfumerie. (info Wikipédia)
Sur la place du Capitole - |
Une marchande de violettes - |
Stand - |
Place du Capitole à Toulouse - |